Après une entrevue le jeudi 12 décembre 2013, au siège du parti de l’UFDG de Cellou Dalein, l’opposition a déclaré qu’elle doit siéger à l’assemblée nationale. Par contre le parti PEDN de Lansana Kouyaté vire et maintien son boycott à la future Assemblée.
L’on sait le 28 septembre 2013 a été une date historique pour les guinéens qui se sont fortement mobilisés pour aller choisir leurs députés à la future assemblée nationale qui n’était pas mis en place depuis 2007. Si cette nouvelle de l’opposition est surprenante aux yeux de certains observateurs, chez d’autres, c’est le contraire, en tenant compte de l’évolution de l’opposition face aux prises des décisions politiques et la forte mobilisation des citoyens lors du jour de scrutin bon nombres observateurs attendaient cette décision. Malgré toutes les tractations liées aux scrutins, l’opposition décide finalement de siéger. Donc c’est un grand pas pour la démocratie guinéenne qui contribuera à un équilibre de balance des partis politiques a l’assemblée nationale, et un dialogue permanent des différents partis politiques qui vont siéger.
Par contre le PEDN de Lansana Kouyaté, décide de ne pas accompagner l’opposition a l’assemblée nationale. Selon le chargé de communication du parti PEDN. « Après la consultation de la base du PEDN suite à la dernière demande des concertations de l’opposition, la majorité des militants et responsables du parti à la base se sont prononcés de ne pas siéger, donc cette majorité doit être respectée par le parti. » a-t-il martelé dans une des ondes des radios privées de la capitale. Si les anciens premiers ministres décident de siéger, c’est pour avoir une parcelle de pouvoir républicaine et de pouvoir contrer la mouvance pour des prises de décisions tant sur plan économique que juridique pour l’intérêt de la nation.
Cherif Djiba Sano