Mine : AMC opte pour la transparence et dévoile le protocole d’accord concernant l’accès au chemin de fer du projet Bauxite de Koumbia
Le premier contact de l’Alliance Mining Commodities - A.M.C. avec la presse guinéenne ce Mardi 25 juin à la maison de la Presse de Coléah dans la commune de Matam lui a permis d’éclairer les journalistes sur les contours du Projet de Bauxite de Koumbia et les accords signés et ceux en cours avec le gouvernement pour la réalisation de ce projet.
Entouré de Mohamed SACKO, chargé des relations avec le gouvernement et de Mme Irène THEA chargée de l’Administration, Morgan LE MOUSTARDER, directeur des opérations a fait un exposé clair sur la chaîne de construction et d’exploitation de la bauxite de Koumbia de la zone d’extraction jusqu’au port d’embarquement.
Mohamed SACKO chargé des relations avec le gouvernement a, au préalable dévoilé le protocole d’accord qui a été signé par le ministre guinéen des mines et de la Géologie, Mohamed Lamine Fofana représentant du gouvernement et le directeur général de cette société Bob Adam, reposant sur un projet qui prévoit de transporter dès 2016 de la bauxite du site minier du sud de la préfecture de Gaoual jusqu’à un port fluvial sur le Rio Nunez, près de Boké, via une ligne de chemin de fer d’environ 125 km environs.
Selon lui, « l’AMC a besoin de clarté et de visibilité concernant l’accès aux infrastructures pour continuer de développer le projet minier. Pour le Gouvernement comme pour l’AMC ; il est primordial d’avancer sans perdre de temps sur tous les enjeux actuels du projet et l’accès aux infrastructures ferroviaires est un enjeu majeur. L’accord signé est conforme à la stratégie de développement des infrastructures minières du pays. Il permet à AMC de construire la ligne entière du site minier au port fluvial si les discussions actuelles pour partager le tronçon existant de 25 km n’aboutissent pas rapidement » a-t-il ajouté
Pour Morgan LE MOUSTARDER, AMC installée en Guinée depuis 2010 est dans une phase de construction qui durera deux ans si toutes les prévisions programmées sont respectées. Le montant total d’investissement pour la réalisation de toutes les activités de ce projet de la phase de construction jusqu’à la première phase d’exploitation en 2016 est de 812 millions de dollars américain. Ce projet prévoit l’exploitation de 728 km² sur une période de 25 ans renouvelable. Pour lui la seule chose d’enjeu majeur à finaliser reste aujourd’hui afin de passer à la phase suivant est la revue de la convention Minière signée en 2010.
Sur le plan environnemental, selon le Directeur des opérations, le rapport final de l’Etude d’impact social et environnemental du projet a été accueilli très favorablement par le Gouvernement.
Sur le plan social, un plan très attirant a émerveillé l’assistance, car en plus des payement des dommages directs causés, un plan est affiné pour suivre les riverain du projet sur tous les plans. C’est dans ce sens que M. LE MOUSTARDER dira en repose à leur rapport avec la communauté ceci :
« AMC est une junior australienne, donc on n’a pas les mêmes caractéristiques des multinationales minières. En tant que junior on a l’obligation de se distinguer pour pouvoir attirer les investisseurs et pour assurer la pérennité de notre projet. Le Conseil d’Administration et la Direction Générale ont défini une stratégie qui doit nous permettre d’être un exemple en termes de lien avec les communautés pour plusieurs raisons :
- Premièrement, on s’est fixé comme obligation d’être 100% conforme au standard de la SFI et de la Banque Mondiale. C'est-à -dire une très grande partie des obligations qui nous sont fixées concerne la relation avec la communauté et la préservation des intérêts de la communauté, ce qui inclue le développement de la communauté :
- La deuxième raison qui nous a poussé à faire très attention à l’aspect communautaire de nos relations avec les populations locales qui vont impacter par notre projet, c’est l’histoire récente de la Guinée donne un grand nombre d’exemples de relations relativement difficiles, tendues voire conflictuelles entre les projets miniers et les populations locales.
Une première analyse de cette historique récente est qu’un projet minier ne va pas réussir parce qu’il a d’excellente relation avec les communautés, c’est un facteur parmi d’autres. Un projet minier peut se retrouver dans une phase d’arrêt voire une phase de fin de projet parce qu’il a raté ses relations avec la communauté. C’est une excellente raison de faire très attention à cela.
- La troisième raison, est une raison qui peut faire fou rire mais qui est réelle. Il y a un certain nombre de personnes au sein de la direction générale, du Conseil d’Administration et les principaux managers de l’entreprise qui veulent à tout prix que ce projet soit à un haut niveau de responsabilité sociale. C’est pour nous aussi une mission morale ; on veut développer un projet industriel dans le pays. Qui dit projet industriel, dit profit. Il nous semble inimaginable de faire tout cela sans que les communautés avec lesquelles on le fait, à côté desquelles on le fait ne soient pas satisfaites du projet et des activités qu’on mène et de l’impact qu’on a ».
Ensuite il insistera sur la communication avec toutes les couches sociales des communautés.
Enfin il fera comprendre qu’à la phase de construction, le projet produira entre 500 et 1200 emplois directs et la phase de l’exploitation 500 emplois permanents. Toutefois à la fin de la première décennie du projet, seul un expatrié, assistant technique sera au sein de l’équipe. Il n’oubliera pas aussi de mentionner qu’une étude de faisabilité de la transformation de la bauxite en alumine est sollicitée par l’Etat et cela est réalisable si le problème d’énergie ne se pose pas.
Grégoire ANKOU
Entouré de Mohamed SACKO, chargé des relations avec le gouvernement et de Mme Irène THEA chargée de l’Administration, Morgan LE MOUSTARDER, directeur des opérations a fait un exposé clair sur la chaîne de construction et d’exploitation de la bauxite de Koumbia de la zone d’extraction jusqu’au port d’embarquement.
Mohamed SACKO chargé des relations avec le gouvernement a, au préalable dévoilé le protocole d’accord qui a été signé par le ministre guinéen des mines et de la Géologie, Mohamed Lamine Fofana représentant du gouvernement et le directeur général de cette société Bob Adam, reposant sur un projet qui prévoit de transporter dès 2016 de la bauxite du site minier du sud de la préfecture de Gaoual jusqu’à un port fluvial sur le Rio Nunez, près de Boké, via une ligne de chemin de fer d’environ 125 km environs.
Selon lui, « l’AMC a besoin de clarté et de visibilité concernant l’accès aux infrastructures pour continuer de développer le projet minier. Pour le Gouvernement comme pour l’AMC ; il est primordial d’avancer sans perdre de temps sur tous les enjeux actuels du projet et l’accès aux infrastructures ferroviaires est un enjeu majeur. L’accord signé est conforme à la stratégie de développement des infrastructures minières du pays. Il permet à AMC de construire la ligne entière du site minier au port fluvial si les discussions actuelles pour partager le tronçon existant de 25 km n’aboutissent pas rapidement » a-t-il ajouté
Pour Morgan LE MOUSTARDER, AMC installée en Guinée depuis 2010 est dans une phase de construction qui durera deux ans si toutes les prévisions programmées sont respectées. Le montant total d’investissement pour la réalisation de toutes les activités de ce projet de la phase de construction jusqu’à la première phase d’exploitation en 2016 est de 812 millions de dollars américain. Ce projet prévoit l’exploitation de 728 km² sur une période de 25 ans renouvelable. Pour lui la seule chose d’enjeu majeur à finaliser reste aujourd’hui afin de passer à la phase suivant est la revue de la convention Minière signée en 2010.
Sur le plan environnemental, selon le Directeur des opérations, le rapport final de l’Etude d’impact social et environnemental du projet a été accueilli très favorablement par le Gouvernement.
Sur le plan social, un plan très attirant a émerveillé l’assistance, car en plus des payement des dommages directs causés, un plan est affiné pour suivre les riverain du projet sur tous les plans. C’est dans ce sens que M. LE MOUSTARDER dira en repose à leur rapport avec la communauté ceci :
« AMC est une junior australienne, donc on n’a pas les mêmes caractéristiques des multinationales minières. En tant que junior on a l’obligation de se distinguer pour pouvoir attirer les investisseurs et pour assurer la pérennité de notre projet. Le Conseil d’Administration et la Direction Générale ont défini une stratégie qui doit nous permettre d’être un exemple en termes de lien avec les communautés pour plusieurs raisons :
- Premièrement, on s’est fixé comme obligation d’être 100% conforme au standard de la SFI et de la Banque Mondiale. C'est-à -dire une très grande partie des obligations qui nous sont fixées concerne la relation avec la communauté et la préservation des intérêts de la communauté, ce qui inclue le développement de la communauté :
- La deuxième raison qui nous a poussé à faire très attention à l’aspect communautaire de nos relations avec les populations locales qui vont impacter par notre projet, c’est l’histoire récente de la Guinée donne un grand nombre d’exemples de relations relativement difficiles, tendues voire conflictuelles entre les projets miniers et les populations locales.
Une première analyse de cette historique récente est qu’un projet minier ne va pas réussir parce qu’il a d’excellente relation avec les communautés, c’est un facteur parmi d’autres. Un projet minier peut se retrouver dans une phase d’arrêt voire une phase de fin de projet parce qu’il a raté ses relations avec la communauté. C’est une excellente raison de faire très attention à cela.
- La troisième raison, est une raison qui peut faire fou rire mais qui est réelle. Il y a un certain nombre de personnes au sein de la direction générale, du Conseil d’Administration et les principaux managers de l’entreprise qui veulent à tout prix que ce projet soit à un haut niveau de responsabilité sociale. C’est pour nous aussi une mission morale ; on veut développer un projet industriel dans le pays. Qui dit projet industriel, dit profit. Il nous semble inimaginable de faire tout cela sans que les communautés avec lesquelles on le fait, à côté desquelles on le fait ne soient pas satisfaites du projet et des activités qu’on mène et de l’impact qu’on a ».
Ensuite il insistera sur la communication avec toutes les couches sociales des communautés.
Enfin il fera comprendre qu’à la phase de construction, le projet produira entre 500 et 1200 emplois directs et la phase de l’exploitation 500 emplois permanents. Toutefois à la fin de la première décennie du projet, seul un expatrié, assistant technique sera au sein de l’équipe. Il n’oubliera pas aussi de mentionner qu’une étude de faisabilité de la transformation de la bauxite en alumine est sollicitée par l’Etat et cela est réalisable si le problème d’énergie ne se pose pas.
Grégoire ANKOU