Mis en place par le colonel Mamadi Doumbouya, le cadre de dialogue inclusif a été lancé le jeudi 24 novembre par le Premier ministre Bernard Gomou en l’absence du trio RPG Arc-en-ciel, l’ANAD et la branche politique du FNDC.
Le porte-parole du gouvernement regrette l’absence des camps d’Alpha Condé, de Cellou Dalein Diallo et Cie autour de la table des négociations. Ousmane Gaoual Diallo estime que leurs revendications peuvent être débattues lors du dialogue.
‘’Ce dialogue n’est pas une conférence nationale plutôt c’est un débat entre les acteurs et des institutions. Ce n’est pas un débat où on dit que c’est Dalein a fait ceci ou cela. Ce sont les institutions qui sont invitées. J’ai trouvé dommage que des partis politiques légalement constitués disent qu’ils ne participent pas au dialogue parce que leurs leaders ont des problèmes. Ça c’est un recul en matière de fonctionnement des partis’’, indique Ousmane Gaoual Diallo dans « On refait le monde ».
Pour lui, que ce soit l’Etat ou les partis politiques, ‘’il faut qu’on depersonnalise les institutions. Les partis politiques ont des choses à dire. Si un parti dit qu’il ne prend pas part à un dialogue parce que son leader est inquiété, c’est qu’il y a problème. Les problèmes pour lesquels des leaders sont poursuivis ne doivent pas empêcher leurs partis de fonctionner. Et si chacun pose des préalables, il n’y aura jamais de dialogue’’.
Le porte-parole du gouvernement affirme que depuis que ‘’nous avons commencé à parler de dialogue, beaucoup de choses ont été facilitées et beaucoup de revendications ont été prises en compte. Mais à chaque fois, il y a une forme de surenchères. Il faut que les acteurs politiques sachent qu’ils ont des choses à dire. Ils peuvent le faire qu’ils soient à l’intérieur ou à l’extérieur du pays. Le dialogue n’est pas une question de rencontres physiques. C’est un lieu de partage d’idées. Ce qui va sortir de ce dialogue sera très positif’’.