Une vie... particulière. Depuis l'âge de 16 ans, Nadezhda Bushueva n'a pas mis une seule fois les pieds dehors, car sa mère, Tatyana, l'empêchait de sortir de la maison.

Cette «punition» était infligée pour empêcher la jeune femme de se confronter aux «dangers du monde extérieur», le 23 juin dernier, son exil a pris fin, alors que sa mère est tombée malade, et qu'il a fallu l'emmener à l'hôpital.

Aujourd'hui âgée de 42 ans, elle a expliqué ne pas s'être lavée les cheveux depuis 12 ans, partager son lit avec sa mère et ses chats (dont certains s'avèrent être décédés). Elle aurait d'ailleurs mangé la même nourriture que les animaux de compagnie pendant un certain nombre d'années.

Ni elle, ni la mère ne travaillait, et recevait une pension de l'Etat. L'administration de la ville explique qu'ils ne se mêlaient pas de la vie «étrange» de la famille. Après s'être entretenue avec des experts, Nadezhda Bushueva a refusé de l'aide, mais souhaiterait reprendre une vie plus commune. Elle devrait être suivie par des psychologues pour se réadapter à la société.