Retrait de l’OIF : « un coup dur », reconnaît le Premier ministre

Dans un entretien accorder à RFI son excellence Ibrahima Kassory Fofana c'est exprimer pour la première fois sur le retrait de l'OIF dans le processus électoral en Guinée.

Pour le chef du gouvernement « C’est un coup dur certainement parce que c’est une surprise pour nous »

« Pour nous, tout allait bien aux dires du chef de mission de la francophonie et de toute l’équipe que j’ai personnellement reçue à mon bureau à l’issue de la mission », regrette-t-il, estimant que la mission de l’OIF ne s’agissait pas d’un travail d’audit mais d’une assistance technique pour le nouveau logiciel que la CENI a acheté. « Nouveau logiciel d’une performance reconnue aujourd’hui à travers l’Afrique et dans le monde que la CENI a acheté pour précisément la transparence des opérations électorales en Guinée », dit-t-il.

Selon l’OIF le fichier électoral comportent plus 2.490.664 électeurs problématiques.

Dans ces conditions, « il sera difficile pour l’OIF de continuer à soutenir le processus électoral en Guinée, tant qu’un consensus sur le nombre d’électeurs ne sera pas négocié par toutes les parties prenantes nationales », a lancé l’organisation dans un communiqué de presse publié en début de semaine.

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