la colère des guinéens de la diaspora contre leurs autorités

Les guinéens de l'étranger sont en colère contre les autorités guinéennes. Ils les accusent de les avoir privés de leur droit civique alors que le président de la CENI vient d'annoncer la fin des opérations d’enrôlement des électeurs.

« Je suis à Bruxelles depuis le matin pour me faire enrôler. Je comptais rester jusqu'à 19h avant de rentrer en région. Et moi et ma famille personne ne s'est fait recenser. Je peux vous dire que les 1/4 des guinéens de la Belgique ne sont pas enrôlés. Il est 19h ici c'est fermé déjà. Les guinéens sont vraiment en colère. Nous allons rentrer maintenant parce que le président de la CENI a annoncé la fin de l'opération ce lundi 16 », a dénoncé Thierno Barry, guinéen résident à Liège.

Au Sénégal, le processus n'a jamais repris depuis sa suspension le jour même du démarrage. Depuis tout est bloqué. « Les guinéens du Sénégal n'ont pas pu se faire enrôler. C'est le jour du démarrage même le 2 décembre que tout a été bloqué. Nous avons reçu même un document de la CENI demandant l'arrêt des CAERLES dans tout le pays. Donc nous sommes privés », explique un responsable de l'UFDG, Cherif Diawo.

En Angola où vivent près de 15000 guinéens, les machines d’enrôlement ne sont pas sorties de l'ambassade. « Le scénario de 2015 s’est reproduit cette fois-ci encore. C’est fini déjà. Les machines ne sont pas sorties de l'ambassade à plus forte raison enrôler un électeur », regrette Alpha Oumar Barry.Dans la région de Lukapa toujours en Angola, la colère est aussi grande. Abdoul Goudoussy Diallo est dépassé. « Depuis qu'on a annoncé l'arrivée des machines en Angola, nous ne travaillons pas dans l'espoir que chaque jour nous allons nous enrôler en vain. Je suis allé 2 fois à Luanda mais je trouve que c'est la même chose partout », dénonce cet autre ressortissant guinéen.

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