Nouvelle Constitution : La Plate-forme ‘’ Touche Pas à ma Souveraineté’’ en campagne pour le ‘’oui’’
Lors d’une conférence de presse organisée à la maison de la presse ce jeudi le 11 Juillet 2019, la plate –forme, Touche Pas à ma Souveraineté(TPS) s’est dit favorable à une nouvelle constitution et a fait des propositions pertinentes afin que cette nouvelle constitution soit l’aspiration profonde du peuple, le détenteur légitime de la souveraineté selon elle.
Sekou Kader Diané, le leader du TPS composé de la « Guinée Insoumise, Femmes leaders de Kaloum, 2 millions de femmes pour Alpha et Notre voix » a dans déclaration montré qu’il n’est pas question de rendre illégitime l’actuelle Constitution, mais reconnaitre qu’elle présente beaucoup de lacunes et ne répond plus aux aspirations et à l’évolution de la nation guinéenne. « …nous sommes ici pour faire valoir notre position, sur un débat qui divise aujourd’hui les guinéens : celui de la nouvelle constitution. Ce qui prouve à suffisance, la vivacité de notre démocratie qui doit s’exprimer dans le respect des droits individuel et collectif » a-t-il déclaré.
Pour l’orateur, seul le peuple est souverain et le Président de la République a les prérogatives de prendre une telle initiative car, c’est la constitution, elle-même qui le lui confère. C’es pourquoi dira- t-il , l’essentielle est de se donner la main pour que la nouvelle constitution soit l’aspiration du peuple.
Ainsi le conférencier a profité de l’occasion pour faire des propositions concrètes afin d’enrichir la nouvelle constitution qui sont entre autres :
- Une constitution qui garantit des institutions fortes au lieu des hommes forts ;
- La prise en compte de la candidature libre et indépendante à toutes les élections ;
- L’élection du Président de la République avec un Vice-président ;
- La suppression des listes nationales au niveau les élections législatives au profit des découpages électoraux précis des préfectures.
- L’instauration du service civique et militaire obligatoire pour toute guinéenne ou tout guinéen ;
- Fixer l’âge minimum à 45 ans à l’élection présidentielle.
En fin, l’orateur a exhorté les guinéens à l’apaisement et à la citoyenneté, « soyons de vrais démocrates en acceptant la différence. Une nouvelle constitution ne saurait être un drame. Et, le seul baromètre reste et demeure le vote du peuple » a-t-il conclu.