Burkina Faso : attaques ethniques et jihadistes meutrières
La commune d’Arbinda au nord du Burkina Faso a été prise pour cible dimanche par des attaques jihadistes et intercommunautaires.
Des individus armés non identifiés ont pénétré dans le village de Hamkan, à 7 km d’Arbinda où ils ont tué trois personnes dont un chef religieux. La tuerie a tout de suite entraîné des affrontements entre communautés.
Selon les autorités locales, 30 personnes ont perdu la vie au cours des conflits intercommunautaires tandis que 32 autres ont été tués par des terroristes présumés.
À la suite des violences, la suspicion s’est généralisée à travers la commune et des villageois ont été contraints d’abandonner leurs villages.
Après les affrontements entre les différentes communautés, une délégation gouvernementale s’est rendue sur place pour appeler les populations au calme.
Depuis 4 ans, le Burkina Faso est le théâtre fréquent des attaques jihadistes. Le pays enregistre également des affrontements intercommunautaires.