Ministère de l’Industrie: Tibou Kamara se dit heureux pour le label guinéen exporté …
En présence des ministres de la Communication Amara Somparé, des Transports Aboubacar Sylla, du Budget Ismaël Dioubaté, du ministre secrétaire général à la Présidence de la République Kiridi Bangoura et des anciens Ministres de la Communication Rachid NDiaye et de l’Enseignement Technique et de la Formation Professionnelle Ambert Damantang Camara, le ministre d’Etat, ministre de l’Industrie et des PME Tibou Kamara s’est adressé à la presse ce lundi, 25 Février 2019 dans un complexe hôtelier de la place, pour parler de son bilan et les perspectives pour son département.
Tibou Kamara, dans son introduction, a indique que la troisième république a élaboré et l’adopté un nouveau code des investissements et de ses textes d’applications. Pour lui, il y a eu également non seulement l’élaboration et l’adoption des stratégies dites sectorielles, la politique nationale des PME, la charte nationale des PME, politique nationale de qualité ; la politique nationale de promotion du secteur privé, la politique nationale du contenu local mais aussi, la stratégie de promotion de la propriété intellectuelle et autres…
Parlant des réalisations faites pendant le règne d’Alpha Condé, Tibou Kamara donne une idée du chemin qui a été parcouru et des progrès qui ont été accompli. « Nous sommes passés de 3 avant 2010 à 09 actuellement unités industrielles. Pour des industries métalliques; nous sommes passés d’une seule industrie avant 2010 à 5 actuellement ; une industrie de ciments avant 2010 à trois. Il y a une industrie avant 2010 à six pour des industries plastiques (usine topaz); on n’est passé d’une usine avant 2010 à quatre pour les savonneries…», indique Tibou Kamara.
L’intervenant se dit heureux pour le label guinéen qui est exporté et fait rentrer de revenu pour l’Etat, notamment des devises qui contribuent à l’équilibre monétaire en République de Guinée. En plus de ses réalisions citées en haut, le Ministre de l’Industrie dit qu’il y a 730 femmes dirigeantes des PME et surtout des de jeunes en gestion des entreprises, gestion financière et comptable, en technique de production et de commercialisation, en teintures, saponifications, transformation de fruits et légumes de qualité.
« Savez dire que, 730 des PME ont bénéficiés des formations, sous forme de renforcement des capacités à tenir des PME et à développer leurs activités. Nous avons aussi signé des contrats de sous-traitance avec des sociétés minières afin que, les besoins de service puissent être satisfaits par des PME locales en matière de commande. Or, la plupart de ses sociétés, font leur commande de l’étranger. Ce qui est inadmissible pour le Président de la République Pr Alpha Condé », indique Tibou Kamara à la presse.
Il a ensuite rappelé qu’à ce jour,
- 1500 PME ont été répertoriées dans divers secteurs de l’économie ;
- la construction sur financement BND d’un bâtiment R+3 qui abrite les bureaux et les laboratoires de Métrologie, d’Analyses et d’Essais ;
- 19 brevets d’inventions délivrés dont deux primés en or ;
- Labellisation du café ZIAMA, de l’ananas baronne de Friguiagbé et de Maférinyah et marque collective du riz Bora Malé dénommé ‘’FANYI’’ ;
- Mise à disposition par l’agence d’assistance intégrée aux entreprises, sous forme de révolving de 11 211 000 000 GNF à 560 micros entreprises pour une création de 2124 emplois de jeunes et de femmes ;
- Arrêt des importations de farine et des ciments, parmi tant d’autres ».
Parlant toujours des progrès réalisés pendant le régime d’Alpha Condé, d’après le ministre de l’Industrie et des PME, une usine de noix d’acajou a été inaugurée à Kankan où 500 emplois ont été crée dont 80% de bénéficiaires sont des femmes. Et très bientôt, selon ministre Tibou Kamara, après celle de Mamou, les trois autres usines de la pomme de terre seront dans les jours à venir inaugurées…
Concernant des perspectives, informe le ministre, elles sont nombreuses et variées: « Mettre en application, pour les 14 entreprises encore dans le portefeuille de l’Etat, la stratégie de rétrocession basée sur l’évaluation financière et technique du requérant à relancer les activités de l’entreprise industrielle ou d’autres activités sur la friche industrielle ; mobiliser les moyens pour la sécurisation des sites des zones industrielles ; Promouvoir le partenariat public privé pour l’aménagement et l’exploitation des parcs industriels ainsi que le centre pilote de technologies industrielles ; Soutenir la mise en place de structures spécialisées dédiées à la formation et à l’amélioration de la compétitivité du secteur privé ; Equiper les laboratoires de l’Institut Guinéen de Normalisation et de Métrologie… »
Bangoura Younoussa, pour guineesite.com