Un décret pour Dr. Saliou Bella Diallo
Le docteur Saliou Bella Diallo, porte-parole de la majorité présidentielle vient de bénéficier d’un décret présidentiel. L’ancien collaborateur de Cellou Dalein Diallo a été nommé mardi soir président du conseil d’administration de l’autorité nationale d’assurance qualité dans l’enseignement, la formation et la recherche.
En aout dernier, il estimait n’avoir pas bénéficié des retombées de son soutien au régime actuel. Il invitait le chef de l’Etat à penser à lui après de longues années de lutte.
‘’On n’a pas de véhicules, ni de postes. Nos cadres n’ont pas été nommés. On n’a pas un seul préfet, encore moins un sous-préfet, un gouverneur ou un ministre’’, se lamentait l’’ancien vice-président de l’UFDG.
‘’Nous aussi, on doit penser à nous. On doit nous faire bénéficier les résultats obtenus’’, indiquait-il, avant de dire à qui veut l’entendre que ‘’la politique, ce n’est pas pour aller au paradis. Il ne faut que les gens nous taxent de larrons, de poltrons’’.
Après près de huit ans dans les rangs du camp présidentiel, il se heureux de bénéficier d’un décret présidentiel et exprime ses remerciements au pensionnaire de Sékhoutouréyah pour la confiance placée en sa personne.
‘’Le président Alpha Condé est un homme patient, sage, qui n’oublie pas et qui sait surprendre. Cela motive tout le monde à lui faire confiance et à le suivre’’, indique-t-il au micro de notre rédaction. Selon lui, ‘’le premier critère d’une nomination, c’est la capacité. Le second, c’est la conviction de la personne’’.
Le dirigeant du parti Afia se dit reconnaissant à l’endroit du chef de l’Etat. ‘’Je suis au sein de la mouvance présidentielle depuis 8 ans. Je préside la plus forte alliance politique du pays qui réunit 66 partis. Mon engagement à soutenir le président de la République est un facteur important de ma nomination’’, souligne Saliou Bella Diallo.
‘’Nous sommes avec le président Alpha Condé depuis les années 90. C’est mon domicile qui était le siège de l’opposition dans toute la commune de Matoto pendant la deuxième République. Et le Professeur le sait’’, assure notre interlocuteur.