« Pas de huit millions, pas d’ouverture des classes…» dit Aboubacar SOUMAH
Le syndicat des enseignants se radicalise ! Après la sortie du premier ministre Kassory Fofana, excluant toute augmentation de salaires pour le personnel enseignant, le SLECG a décidé de rompre les négociations, tout en exigeant une rémunération à hauteur de huit millions de francs.
La rentrée des classes prévue le 03 octobre 2018 pourrait être mouvementée cette année encore. Puisqu’elle est désormais conditionnée par les enseignants par un salaire de base de 8.000.000 GNF, faute de quoi l’école guinéenne sera à nouveau paralysée.
« Tout le monde a suivi le premier ministre dire qu’il n’a pas un franc à nous donner par rapport au 8.000.000 GNF. Ils sont en train de créer des (structures syndicales parallèles) pour saboter notre mouvement. Tout ceci nous amène à nous radicaliser sur notre position. Pas de huit millions, pas d’ouverture des classes. Cette décision a été arrêtée par l’Assemblée Générale. Ce n’est pas moi qui ai décidé, ce sont les enseignants », a tranché le leader du SLECG.