Le gouvernement n’est pas prêt à négocier avec le syndicaliste Aboubacar Soumah

Rien ne semble rapprocher le Syndicat libre des enseignants et chercheurs de Guinée (SLECG), version Aboubacar Soumah, et les autorités. Le porte-parole du gouvernement a laissé entendre que le pouvoir ne négociera pas avec l’homme qui a appelé à une grève illimitée à partir ce lundi 12 février.

Pour Damantang Camara, pour que le gouvernement puisse négocier avec Aboubacar Soumah, il faudra que dernier soit à la tête du SLECG de manière légale. Et les négociations ne concerneront nullement pas des points qui ont déjà fait l’objet d’un accord, à l’en croire.

Le porte-parole du gouvernement assure que reconnaître Aboubacar Soumah en tant qu’interlocuteur des autorités publiques reviendrait à admettre l’existence de deux SLECG. ‘’Nous, on ne peut pas se permettre cela. Il y a SLECG légalement reconnu qui a fait une démarche officielle en nous reconnaissant. Ce qu’Aboubacar Soumah n’a pas fait’’, estime le ministre Camara.

‘’Jusqu’à présent, nous n’avons pas reçu une lettre officielle de Soumah qui conteste son exclusion du SLECG. Ensuite, il parle d’augmentation de salaire à 8 millions GNF. Soyons réalistes. Ça veut dire qu’il n’y a pas d’enseignants du primaire, du collège, du lycée’’, décortique le porte-parole du gouvernement.

‘’Il faudrait que Soumah nous reconnaisse en tant qu’interlocuteurs. Il est syndicaliste parce qu’il est fonctionnaire. Il est enseignant et a bénéficié d’un décret qui le nomme directeur préfectoral de l’éducation à Dinguiraye. Il a déclaré publiquement qu’il refuse de rejoindre ce poste. Donc, il ne nous reconnait pas en tant qu’autorités’’, tranche Damantang Camara.

source: visionguinee

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