Elections Communales du 04 février 2018 : NDI et la CENI sont d’ores déjà heureuses de l’avancée du processus…
Avec l’assistance technique du NDI (National Démocrate Institute) sur financement de l'USAID , la CENI à travers le Comité Inter Partis (CIP) a tenu dans un complexe hôtelier de la place,ce samedi 27 janvier 2018 à Conakry, sa troisième réunion pour donner des dernières dispositions opérationnelles du scrutin aux acteurs afin que chacun soit au même niveau d’informations sur l’ensemble du processus.
En somme, échanger avec les acteurs du processus sur le niveau d’avancement des préparatifs pour des communales libres, justes, crédibles, transparentes et apaisées.
Selon ces briefings :
- la Commission Electorale Nationale Indépendante (CENI) s’active sur le terrain, pour mettre des bouchés doubles afin d’avoir au soir du 04 février prochain des élections communales et communautaires transparentes, crédibles et apaisées sur tout l’étendue du territoire national.
- les bulletins de vote sont arrivés à Conakry et la CENI est déjà entrain faire le dispatching à l’intérieur du pays. Les acteurs des distributions des cartes électeurs sont sur le terrain pour la distribution,
- les magistrats sont formés pour la gestion des procès-verbaux le jour du scrutin*
Le Directeur Résident pays du NDI, Paul Amégakpo dira qu’il fait confiance à l’équipe qui est formée. A cet effet, a sollicité que, chaque acteur puisse faire preuve de responsabilité dans les actes qui seront posés les jours à venir ; faire également preuve de générosité dans le partage d’information, dans la communication et ensuite faire preuve de promptitude dans les réponses apportées aux disfonctionnements éventuels.
Le Représentant du NDI a indiqué ensuite que son institution est dores déjà heureuse de constater que, pour le moment la CENI a mis en place un certain nombre de dispositifs car selon les informations partagées, le jour du scrutin il y aura des cellules d’actions et de suivies qui seront actives tout au long du processus le jour du scrutin.
Au nom du Président de la CENI, le président de la séance Mr Houmoury Sagno a remercié les acteurs pour leur implication dans le processus qui, depuis quelques temps sont ensemble avec l’institution en charge d’organiser des élections. Donc, dit-il, « à la veille du scrutin, il est important que la CENI et les acteurs échangent pour cheminer ensemble vers le 04 février ».
Ensuite, il a demandé aux représentants des partis politiques, de la Société Civile, de l’administration et des partenaires de bien vouloir continuer cette assistance , ce soutien mais aussi, accepter quelques lacunes qui se glissent dans les mailles lorsqu’on est chargé de mettre en œuvre une opération aussi importante et délicate. « Retenez seulement que, si cela arrivait, ce n’était pas prémédité. C’est le caractère imparfait de l’homme, qui aura entrainé cela…», a précisé Dr Houmoury Sagno.
Il a alors invité les acteurs de se mettre ensemble avec la CENI pour les corriger. Car, dit-il, « tout au long du processus, nous allons mettre d’autres structures en place, pour que le jour du scrutin qu’on soit encore ensemble, proclamer des résultats ensemble et surveiller le processus ensemble. Voilà pourquoi, nous avons cherché à vous rencontrer aujourd’hui afin que les dernières dispositions opérationnelles pour le scrutin soient expliquées à chacun » a expliqué Dr Houmoury Sagno, président de la séance, également trésorier de la CENI.
Enfin, de Jacques Bonomi à Etienne Soropogui, via Kader Camara et doyen Pathé Dieng, tous commissaires de la CENI, ont chacun expliqué sainement aux participants le niveau des préparatifs de chaque département, pour la tenue des communales libres et acceptées par tous le 04 février prochain dans les 342 bureaux de vote.
A la sortie de cette rencontre, certains acteurs ont apprécié le processus mais aussi, ils constatent quelques disfonctionnements. C’est le cas du Président de l’Union pour un Mouvement Populaire (UMP) Boubacar Siddighy Diallo qui, indique que sur papier, la distribution des cartes électorales est élevée.
Il dira : « Cela est vraiment appréciable mais, sur le terrain il y a encore quelques difficultés. Donc, il faudrait que cela soit réduit afin que le maximum des électeurs puisse avoir les cartes. Mais aussi, il y a eu d’abord l’insuffisance de magistrats. Il y a 104 CACV qui ne sont pas pourvus de magistrats. Alors que la loi électorale dit qu’un magistrat par CACV. Donc, aujourd’hui on n’est obligé de constater la violation de la loi. C’est-à-dire, doter les CACV d’au moins un magistrat. Alors la question qui se pose, faut-il qu’un magistrat tourne au tour de deux ou plusieurs CACV et de quel temps, dispose-t-il pour pouvoir centraliser et remonter des informations ? Il faut que cela soit matériellement faisable. C’est beau de le dire dans le papier mais, l’appliquer sur le terrain, on rencontre des difficultés », à en croire Boubacar Siddighy Diallo.
Younoussa Bangoura pour Guineesite.com.