Indignation internationale après des tweets anti-musulmans de Donald Trump !

POLÉMIQUE - Le président des Etats-Unis a provoqué une levée de bouclier après avoir relayé ce mercredi des vidéos à connotation islamophobe. Cela crée évidemment l'indignation dans son pays mais aussi au Royaume-Uni...

Habitué des dérapages sur Twitter, le président des États-Unis a donc récidivé… pour la millième fois. Aux ores, comme il le fait souvent, Donald Trump a relayé sur Twitter trois vidéos anti-musulmanes. Celles-ci ayant été précédemment mises en ligne par Jayda Fransen, la vice-présidente de Britain First, un parti britannique d’extrême-droite, nationaliste et ouvertement islamophobe. Mercredi matin (heure anglaise), Jayda Fransen, a ainsi posté les vidéos en disant qu'elles montraient, l'une un groupe de musulmans tabassant à mort un adolescent ; l'autre, l'agression d'un garçon en béquilles et la troisième, des personnes détruisant une statue chrétienne.

Souvent à accuser les médias de relayer de fausses informations, le président américain l’a fait sans gêne avec au moins une de ses vidéos. Celle, montrant un jeune homme en béquille frappé par un "migrant musulman", comme la dirigeante britannique, provient d’un site néerlandais appelé Dumpert. Problème, selon un site d’informations néerlandais, l’assaillant n’est ni musulman ni un migrant...

De plus, comme le fait remarquer le journaliste du Monde Samuel Laurent, la vidéo d’un membre de l’Etat Islamique détruisant une stature de la vierge Marie date en réalité de 2013

De même, La vidéo montrant une "foule islamiste [qui] pousse un adolescent du toit et le bat à mort!", comme le dit Jayda Fransen, est une vidéo qui date elle aussi de 2013, filmée en Egypte durant les manifestations contre l'ex-chef de l'armée Fattah al-Sissi. Ainsi, comme souvent chez les "trolls" d’extrême-droite, il n’y a aucune volonté de remise en contexte de la vidéo publiée.

"Donald Trump a lui-même relayé ces vidéos et il compte dans les 44 millions d'abonnés! Dieu vous bénisse, Trump!", a tweeté la vice-président de Britain First. "J'en suis ravie, a même confié Jayda Fransen à nos confrères de Reuters. Le message important, pour nous, c'est que Donald Trump est au courant des persécutions et des poursuites contre une personnalité politique britannique accusée d'avoir tenu ce que la police présente comme un discours antimusulman".

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