Quels ont été les motifs de l'assassin du cherif de sagale
L’assassinat perfide du numéro 2 [de fait] du califat de Sagalé, localité religieuse du Foutah Djallon a du mal à se cicatriser. Celui qui a été présenté comme le meurtrier de l’érudit était un homme très connu du populo. Il est décrit comme celui qui avait un amour pour le travail avant de faire ses valises pour la Suède, comme tout jeune guinéen tenté par l’aventure.
Des années plus tard, il revient dans son Koula natal, sous-préfecture de Diari, dans Labé. Il ouvre le commerce et se fait un nom. Comme par miracle, Mouctar -décédé hier à Conakry- disparaît de la Guinée pour apparaître au nord du Mali. C’est là sûrement, selon notre source, que le jeune a fait la connaissance des radicaux. Il y reste longtemps. A son retour au pays, il commence à s’opposer aux traditions, vieilles de plusieurs siècles, menaçant les érudits, le Tidjania. Il se raconte que dans son propre village à Koula, il aurait même menacé un de ses oncles de mort parce que, à ses yeux, celui-ci ne pratiquait pas un islam pur.
Mouctar aurait également menacé de s’en prendre au califat dans le Foutah Djallon. Comme promis, il passe donc à l’acte une nuit du 29 octobre 2017 pour mettre fin aux jours de Cheickh Ibrahima Chérif, frère du calife Abdoul Majid, en séjour en Tunisie.
Le défunt Elhadj Chérif Sagalé est le père d’un patron de banque à Conakry
Selon nos sources, Chérif Sagalé a des liens avec la famille de Mouctar. Le défunt père du présumé meurtrier, originaire de Koula, a été accueilli par les Chérif de Sagalé. Autre preuve, Il se dit également que c’est le défunt Elhadj Chérif qui aurait intercédé auprès du richissime homme d’affaires Mamadou Sagalé pour une embauche du frère de Mouctar dans sa société au Maroc. Mieux, une soeur [ou femme?] du présumé meurtrier travaillerait dans une banque dirigée par le fils du défunt