Après un an d'exil, l'opposant Moïse Katumbi annonce son "retour imminent" en RD Congo

L'opposant congolais a annoncé, vendredi, son retour en RD Congo, après un an d'exil. Il compte sur le soutien de l'ONU, qui demande à Kinshasa de "garantir son droit à la liberté et à la sécurité".

Après un an d’exil en Belgique, l’opposant congolais Moïse Katumbi est prêt à "faire ses valises". Lors d’une conférence de presse, vendredi 16 juin, au bureau parisien de son avocat Éric Dupond-Moretti, l’opposant au régime du président Joseph Kabila a annoncé son "retour imminent" en République démocratique du Congo, qu’il avait quittée le 20 mai 2016, à la suite de problèmes de santé et de son agression physique "d’une particulière gravité" par des policiers.

Poursuivi depuis mai 2016 par la justice congolaise pour "atteinte à la sûreté de l’État", après avoir prétendument engagé des mercenaires américains, puis condamné par contumace, le 22 juin 2016 à trois ans d’emprisonnement pour la signature supposée d’un faux acte de vente, il était jusqu’ici "contraint à l’exil par le régime du président Joseph Kabila", précise son avocat.

Les autorités congolaises ont en effet promis de l’arrêter dès son retour au pays, comme le rappelait en février sur France 24 le ministre congolais des Affaires étrangères, Léonard She Okitundu et ce, malgré l’enquête indépendante de la conférence des évêques congolais, qui avaient dénoncé une "mascarade judiciaire", plaidé auprès du président Kabila pour que Moïse Katumbi retourne en "homme libre" en RD Congo.

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