Séminaire Technique: le Dialogue sur l’initiative de l’Afrique sur les énergies renouvelables est lancé à Conakry.

Le Pr Alpha Condé, Président de la République de Guinée a procédé au lancement des travaux du Séminaire technique sur l’initiative de l’Afrique sur les énergies renouvelables (AREI) ce matin, le jeudi 02 mars 2017 à Conakry, dans un complexe hôtelier en présence de plusieurs délégués venus des pays africains, d’Asie, de l’Amérique et de l’Europe.

Selon, le Président, « l’initiative de l’Afrique sur les énergies renouvelables lancée par les chefs d’Etat africains à la COP 21à Paris en décembre 2015, vise à déployer au moins 10 GW de capacités nouvelles et additionnelles d’énergies renouvelables d’ici 2020 et au moins 300 GW de capacités nouvelles et supplémentaires d’ici 2030 »

Pour l’orateur, plus de 650 millions d’Africains n’ont pas accès à l’énergie or la demande moderne, stimulée par la croissance économique, l’évolution démographique et l’urbanisation galopante a bondit. Pour cela, selon lui, il est capital de combler ce déficit énergétique dont AREI a la solution.

Ainsi, selon le Coordinateur pour l’Energie Renouvelable, des réponses claires et adéquates à quatre questions essentielles permettront sans doute d’opérer un bon qualitatif significatif dans l’avancée de l’initiative. Les séminaristes se pencheront alors sur des questions suivantes :

  1. Comment assurer une appropriation adéquate et une compréhension globale commune de l’AREI et de ses modalités opérationnelles ;
  2. Quelle sera la valeur ajoutée du Fonds Spéciale AREI et les facteurs qui contribueront à son plein succès ;
  3. Quelle est la nature des engagements individuels actuels de chaque partenaire et comment assurer que ceux-ci intègrent et utilisent le Cadre et le Plan d’actions de AREI pour orienter et diriger leurs actions en vue de permettre à l’Afrique un leadership effectif dans la priorisation des financements et garantir une plus-value certaine des interventions ;
  4. Comment renforcer la communication, la coordination et la synergie entre les partenaires et l’unité de gestion indépendante pour une mise en œuvre conjointe efficiente et efficace.

Rappelons que les principaux objectifs de l’IAER à sa création sont :

  • de contribuer à la réalisation des objectifs de développement durable (ODD), de renforcer le bien-être humain et d’œuvrer au bon développement économique, tout en garantissant l’accès universel à des quantités suffisantes d’énergie propre, appropriée et abordable ;
  • d’aider les pays africains à passer très rapidement à des systèmes exploitant les sources d’énergie renouvelables qui appuient leurs stratégies de développement à faibles émissions de carbone tout en améliorant la sécurité économique et énergétique.

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