SIGUIRI : LES DIFFERENTS ACTEURS A PIED D’ŒUVRE CONTRE EBOLA
Le casque vissé sur la tête, les mineurs de la Société Aurifère de Guinée (SAG) de la ville de Siguiri ont interrompu leur travail quelques instants. Rassemblés par petits groupes dans la cour ou dans les ateliers, ces travailleurs écoutent attentivement les agents de la Croix Rouge locale et de l’OMS venus les informer sur la fièvre Ebola.
Les actions de sensibilisation se multiplient à tous les niveaux. La plus grande société minière de la localité, la Société Aurifère de Guinée (SAG) qui emploie près de 2500 personnes participe activement à cette mobilisation. « Nous sommes préoccupés par cette maladie, vu la panique qui s’est installée au sein des travailleurs depuis que le Gouvernement a déclaré la présence du virus Ebola à Siguiri,» a confié le Dr Ansoumane Sylla, Directeur des Services de la santé de la SAG. Les employés de la Société ont appris à connaître la maladie Ebola, ses signes, les modes de transmission et les méthodes de prévention. Ainsi, les employés ont entre autres réclamé l’installation rapide de kits de lavage des mains au sein de la Société.
Par ailleurs, des personnels de sécurité ont été désignés pour faire respecter le contrôle sanitaire et les règles d’hygiène. Toutes les composantes de la société civile de Siguiri sont appelées à la rescousse pour relayer les messages de prévention qui permettent de sauver les vies. L’essentiel des activités de sensibilisation se fait en Malinké, la langue locale, afin de toucher la majorité des populations. Les animateurs des radios locales ont été informés sur les précautions à prendre afin qu’ils diffusent le plus largement possible les messages appropriés sur l’épidémie à virus Ebola et la nécessité de collaboration des populations. Les syndicats des transporteurs sont aussi partie prenante de cette vaste mobilisation et ils seront tenus régulièrement informés car la propagation de la maladie se fait aussi avec le déplacement des personnes contacts qui utilisent le transport terrestre. Il leur revient donc de signaler tout cas de déplacement des personnes contact.
En outre, Les autorités religieuses (imams et prêtres) ont été formées sur les bonnes pratiques concernant le traitement des corps et sur la manière de sécuriser les enterrements. Une quinzaine d’imams réunis à la Direction préfectorale de l’éducation ont pu exprimer leurs inquiétudes : « Quand nos fidèles musulmans meurent de cette maladie, ils sont enterrés par la Croix Rouge sans qu’on ne puisse prier» s’alarme El hadj Moussa Kanté. Mais les explications apportées l’ont rassuré et il a précisé : «Comme vous venez de dire qu’on peut effectivement prier sur nos défunts mais sans les toucher, au moins ça c’est bien. Nous sommes rassurés.» Les imams se sont engagés à diffuser régulièrement les messages de sensibilisation auprès de leurs fidèles dans les différentes mosquées.
Parlant des deux (2) agents de santé qui avaient contracté Ebola à travers des malades sont décédés. Une vingtaine d’autres agents de santé figurent parmi les personnes contact à suivre. Ce qui pose encore la problématique de la prévention des infections dans les formations sanitaires. C’est pourquoi, dans le cadre de son appui à la riposte contre l’épidémie, l’OMS s’emploie aussi à recenser les besoins des professionnels de santé sur place afin de leur fournir les équipements essentiels à leur protection. La préfecture de Siguiri, grande zone minière de Guinée est l’un des foyers actifs de la maladie à virus Ebola.
A ce jour, il faut noter que le Centre de traitement Ebola mis en place a enregistré 7 cas avec 4 cas confirmés dont 2 décès et 1 guéri. Une liste de 140 personnes contacts proches des malades susceptibles d’avoir été contaminés est suivie quotidiennement, parmi lesquels une vingtaine d’agents de santé. C’est l’une des mesures clés pour parvenir à détecter les contacts qui développeront la maladie en vue de leur prise en charge précoce qui donnerait plus de chance de guérison et permet également d’éviter la propagation de l’infection.
Source : OMS Guinée
Les actions de sensibilisation se multiplient à tous les niveaux. La plus grande société minière de la localité, la Société Aurifère de Guinée (SAG) qui emploie près de 2500 personnes participe activement à cette mobilisation. « Nous sommes préoccupés par cette maladie, vu la panique qui s’est installée au sein des travailleurs depuis que le Gouvernement a déclaré la présence du virus Ebola à Siguiri,» a confié le Dr Ansoumane Sylla, Directeur des Services de la santé de la SAG. Les employés de la Société ont appris à connaître la maladie Ebola, ses signes, les modes de transmission et les méthodes de prévention. Ainsi, les employés ont entre autres réclamé l’installation rapide de kits de lavage des mains au sein de la Société.
Par ailleurs, des personnels de sécurité ont été désignés pour faire respecter le contrôle sanitaire et les règles d’hygiène. Toutes les composantes de la société civile de Siguiri sont appelées à la rescousse pour relayer les messages de prévention qui permettent de sauver les vies. L’essentiel des activités de sensibilisation se fait en Malinké, la langue locale, afin de toucher la majorité des populations. Les animateurs des radios locales ont été informés sur les précautions à prendre afin qu’ils diffusent le plus largement possible les messages appropriés sur l’épidémie à virus Ebola et la nécessité de collaboration des populations. Les syndicats des transporteurs sont aussi partie prenante de cette vaste mobilisation et ils seront tenus régulièrement informés car la propagation de la maladie se fait aussi avec le déplacement des personnes contacts qui utilisent le transport terrestre. Il leur revient donc de signaler tout cas de déplacement des personnes contact.
En outre, Les autorités religieuses (imams et prêtres) ont été formées sur les bonnes pratiques concernant le traitement des corps et sur la manière de sécuriser les enterrements. Une quinzaine d’imams réunis à la Direction préfectorale de l’éducation ont pu exprimer leurs inquiétudes : « Quand nos fidèles musulmans meurent de cette maladie, ils sont enterrés par la Croix Rouge sans qu’on ne puisse prier» s’alarme El hadj Moussa Kanté. Mais les explications apportées l’ont rassuré et il a précisé : «Comme vous venez de dire qu’on peut effectivement prier sur nos défunts mais sans les toucher, au moins ça c’est bien. Nous sommes rassurés.» Les imams se sont engagés à diffuser régulièrement les messages de sensibilisation auprès de leurs fidèles dans les différentes mosquées.
Parlant des deux (2) agents de santé qui avaient contracté Ebola à travers des malades sont décédés. Une vingtaine d’autres agents de santé figurent parmi les personnes contact à suivre. Ce qui pose encore la problématique de la prévention des infections dans les formations sanitaires. C’est pourquoi, dans le cadre de son appui à la riposte contre l’épidémie, l’OMS s’emploie aussi à recenser les besoins des professionnels de santé sur place afin de leur fournir les équipements essentiels à leur protection. La préfecture de Siguiri, grande zone minière de Guinée est l’un des foyers actifs de la maladie à virus Ebola.
A ce jour, il faut noter que le Centre de traitement Ebola mis en place a enregistré 7 cas avec 4 cas confirmés dont 2 décès et 1 guéri. Une liste de 140 personnes contacts proches des malades susceptibles d’avoir été contaminés est suivie quotidiennement, parmi lesquels une vingtaine d’agents de santé. C’est l’une des mesures clés pour parvenir à détecter les contacts qui développeront la maladie en vue de leur prise en charge précoce qui donnerait plus de chance de guérison et permet également d’éviter la propagation de l’infection.
Source : OMS Guinée