« Il est important que le premier ministre décline sa politique d’orientation à l’Assemblée Nationale » déclare Dr ALPHA ABDOULAYE DIALLO, Vice-président du CNOSC
Depuis la nomination du nouveau gouvernement de Mohamed Saïd, cela fait 100jours. Notre rédaction a voulu savoir un peu des 100 jours de la gestion du nouveau gouvernement. Face a ce rendez-vous très important dans la vie de la Nation, notre reporteur a tendu le micro au Vice-président du CNOCS et Responsable chargé du suivi et Evaluation du CODE qui a livré ses impressions et ses attentes pour se gouvernement. Lisez…..
En tant qu’acteur de la société civile, mes attentes sont vraiment mitigées. Le Pr Alpha a opté pour la continuité, ce qui a valu la reconduction du premier ministre Mohamed Saïd Fofana.
Cette fois-ci, la différence est que chaque ministre a un cahier de charge consigné dans une lettre de mission. Donc il a assigné à ce gouvernement une mission, qui n’est pas totalement comprise par le peuple. Il y a eu la rentrée parlementaire, le premier ministre n’a pas décliné aux élus du peuple sa politique de travail qu’il propose aux guinéens.
Nous savons pertinemment qu’avant ces législatives il y a eu assez de tiraillement. Au début du mandat du Professeur Président, des manifestations, des réclamations de l’opposition ont permis d’avoir enfin des élections trois ans plus tard. Sincèrement, aucune œuvre humaine n’est parfaite, ce qui est sûr la Guinée dispose aujourd’hui d’une Assemblée multicolores.
Donc il était important que le premier ministre décline sa politique d’orientation a cette assemblée, pour permettre à tous les guinéens de comprendre ce qu’il prévoit réaliser dans les 2ans de mission qui reste.
Aujourd’hui personne ne peut parler avec exactitude des orientations de ce gouvernement dit de mission dont on ne sait laquelle. On ne sait pas réellement quelle est la politique de développement que le gouvernement ambitionne. Seulement mes attentes reste mitigée, parce qu’il n’y a pas assez de communication.
Si les ministres interviennent de manière isolée sur leur programme, on ne voit pas une politique globale cohérente sur la mission de ce gouvernement. Pour nous il n’y a pas un moyen d’appréciation, il n’y a pas eu un document sur lequel se prononcer, il n’ya pas un discours programme clairement affiché et décliné au niveau des représentants du peuple. Si cela n’est pas fait, je pense que le gouvernement ne communique pas assez sur son action, ce qui rend difficilement la compréhension des actions de ce gouvernement même s’il travail.
Il faut aujourd’hui pousser les citoyens au respect de l’hygiène, de l’environnement et à la propreté. Il faut que la ville de Conakry soit propre, qu’elle soit la vitrine de la Guinée. Nous aussi que le gouvernement s’intéresse à des questions vitales comme l’accès à l’eau potable et à l’électricité. Il est impératif que le gouvernement prenne à bras-le-corps ces réalités pour apporter des réponses efficaces et idoines aux citoyens.
Relever aussi le panier de la ménagère. Il faut s’attaquer aux questions de fond, passer à l’application des textes de loi qui ont été ratifiés : le code minier, la loi portant l’accès à l’information et beaucoup de loi sont votées et qui ne sont pas appliquées.
A mon avis la Guinée manque de beaucoup de choses, donc ce gouvernement est appelé à travailler. Sur le plan de l’éducation, il faut qualifier l’éducation guinéenne à travers la rigueur sur le contrôle des enseignants, la formation continue des enseignants. Pour noter ces 100 jours, je peux dire que les actes posés par ce gouvernement peut être qualifiés de passable, malgré qu’il y ait des signaux qui prouvent qu’ils peuvent remonter la pente.
Bolokada Sano
En tant qu’acteur de la société civile, mes attentes sont vraiment mitigées. Le Pr Alpha a opté pour la continuité, ce qui a valu la reconduction du premier ministre Mohamed Saïd Fofana.
Cette fois-ci, la différence est que chaque ministre a un cahier de charge consigné dans une lettre de mission. Donc il a assigné à ce gouvernement une mission, qui n’est pas totalement comprise par le peuple. Il y a eu la rentrée parlementaire, le premier ministre n’a pas décliné aux élus du peuple sa politique de travail qu’il propose aux guinéens.
Nous savons pertinemment qu’avant ces législatives il y a eu assez de tiraillement. Au début du mandat du Professeur Président, des manifestations, des réclamations de l’opposition ont permis d’avoir enfin des élections trois ans plus tard. Sincèrement, aucune œuvre humaine n’est parfaite, ce qui est sûr la Guinée dispose aujourd’hui d’une Assemblée multicolores.
Donc il était important que le premier ministre décline sa politique d’orientation a cette assemblée, pour permettre à tous les guinéens de comprendre ce qu’il prévoit réaliser dans les 2ans de mission qui reste.
Aujourd’hui personne ne peut parler avec exactitude des orientations de ce gouvernement dit de mission dont on ne sait laquelle. On ne sait pas réellement quelle est la politique de développement que le gouvernement ambitionne. Seulement mes attentes reste mitigée, parce qu’il n’y a pas assez de communication.
Si les ministres interviennent de manière isolée sur leur programme, on ne voit pas une politique globale cohérente sur la mission de ce gouvernement. Pour nous il n’y a pas un moyen d’appréciation, il n’y a pas eu un document sur lequel se prononcer, il n’ya pas un discours programme clairement affiché et décliné au niveau des représentants du peuple. Si cela n’est pas fait, je pense que le gouvernement ne communique pas assez sur son action, ce qui rend difficilement la compréhension des actions de ce gouvernement même s’il travail.
Il faut aujourd’hui pousser les citoyens au respect de l’hygiène, de l’environnement et à la propreté. Il faut que la ville de Conakry soit propre, qu’elle soit la vitrine de la Guinée. Nous aussi que le gouvernement s’intéresse à des questions vitales comme l’accès à l’eau potable et à l’électricité. Il est impératif que le gouvernement prenne à bras-le-corps ces réalités pour apporter des réponses efficaces et idoines aux citoyens.
Relever aussi le panier de la ménagère. Il faut s’attaquer aux questions de fond, passer à l’application des textes de loi qui ont été ratifiés : le code minier, la loi portant l’accès à l’information et beaucoup de loi sont votées et qui ne sont pas appliquées.
A mon avis la Guinée manque de beaucoup de choses, donc ce gouvernement est appelé à travailler. Sur le plan de l’éducation, il faut qualifier l’éducation guinéenne à travers la rigueur sur le contrôle des enseignants, la formation continue des enseignants. Pour noter ces 100 jours, je peux dire que les actes posés par ce gouvernement peut être qualifiés de passable, malgré qu’il y ait des signaux qui prouvent qu’ils peuvent remonter la pente.
Bolokada Sano